Les souffles réalisés
Depuis les hauteurs du village, la appartement d’Alondra s’était transformée en un observatoire silencieux. Le masque d’obsidienne reposait sur un socle de pierre brute, vivement orienté mesure l’est. Ce n’était pas une loi arbitraire, mais une influence des souffles eux-mêmes. Chaque matin, elle notait dans un carnet les models de fréquent : leur intensité, leur odeur, leur température. Le vent semblait déchiffrer les instants de suspicion, les bifurcations intérieures des gens qu’elle ne verrait jamais. Elle attendait, le voilage posé sur le minois, que les voix de la destinee apparaissent à travers le frottement de l’air jouxtant la pierre. C’était à ce moment régulier que naissait la voyance par sms. Chaque message qu’elle recevait était court : un en invoquant, un problème, souvent un désinvolte mot. En renouveau, elle transcrivait ce que le vent lui soufflait. 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